Choisir un local pour son activité freelance
Etre freelance c’est être travailleur indépendant. Ce n’est pas un statut juridique mais la liberté de proposer un service professionnel ou de vendre un produit à des clients intéressés. Le freelance n’a aucun lien de subordination, quel que soit son métier et les métiers de ses clients, même si ceux-ci sont responsables d’entreprises. Souvent le freelance travaille depuis la maison, et la question du local est donc cruciale.
Les freelances doivent choisir un statut juridique, en tenant compte du développement qu’ils envisagent pour leur entreprise :
- L’Entreprise Individuelle et le régime de la micro-entreprise (ex auto-entreprise) : formalités réduites au minimum.
- Les sociétés « unipersonnelles » : l’Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée (EURL), SARL à associé unique ou la Société à Actions Simplifiée Unipersonnelle (SASU), SAS à actionnaire unique.
Dans tous les cas, le freelance peut se faire aider d’un professionnel tel qu’un avocat d’affaires, un notaire, un expert-comptable et quelquefois même par les services et conseils d’une banque en ligne (Qonto par exemple).
Dans quel local le freelance peut-il installer son activité ?
Le local où le freelance exerce son activité doit être fonctionnel pour ne pas entraver la productivité et pour offrir des conditions de travail optimales. En France, le droit commercial admet que l’entrepreneur installe ses bureaux à une adresse différente du local où il exerce son activité, c’est alors l’adresse des bureaux qui sera déclaré comme siège social de l’entreprise lors de la déclaration de création de l’activité par le freelance.
Le freelance peut installer l’activité de son entreprise à son domicile dans la mesure où il ne gère pas de stock de marchandises. Mais à son domicile, le freelance empiète sur sa vie personnelle, et donc, le domicile n’est « recevable » comme choix de local d’activité que si le freelance n’a besoin que d’un ordinateur et de son smartphone ou encore, si son activité professionnelle s’exerce majoritairement à l’extérieur. Le domicile du freelance peut également être le siège social de son entreprise dans la mesure où il se déplace et travaille dans un espace de coworking.
Le freelance peut également opter pour la location d’un local commercial, se soumettant ainsi (en France) aux obligations définies dans le bail de location de tous les locaux d’entreprises : durée du bail, prix du loyer et des charges afférentes audit local commercial, etc. Si le freelance dispose de moyens financiers conséquents, il peut aussi décider d’acquérir un local dédié aux activités administratives de l’entreprise et en même temps à l’activité de production.
Enfin, le freelance peut installer son siège social au sein d’une société de domiciliation commerciale en ligne, bénéficiant ainsi d’une adresse prestigieuse (Paris) et des nombreux services à sa disposition : gestion du courrier, standard téléphonique, accueil des visiteurs, mise à disposition d’un bureau et de salles de réunion équipées, etc. Dans ce cas le freelance règle le coût mensuel conclut à la signature du contrat de domiciliation.
Si le freelance décide de fonctionner en portage salarial, il est salarié de l’entreprise qu’il a sélectionnée. Ses missions font l’objet d’une facturation émise par la société de portage salarial et le freelance touche un salaire, soumis aux charges sociales et autres.